L’histoire se déroule en Argentine, là où Monsanto a décidé de s’établir en 2012 pour construire le plus grand centre de production de maïs transgénique au monde (48 000 hectares).
Ces OGM sont utilisés pour résister aux nombreux pesticides utilisés pour éradiquer les herbes qui auraient la mauvaise idée de s’incruster dans les cultures.
Mais un jour une plante a fait son apparition dans ces champs d’OGM et au lieu de souffrir des herbicides utilisés, elle se multiplia grâce à son usage.
Cette plante c’est l’amarante, une immortelle comme on l’appelle traditionnellement : connue en Europe depuis la nuit des temps, elle est associée à la combativité de la déesse de la chasse Artémis.
Sacralisée dans les cultures les Aztèques, Incas et Mayas, l’amarante n’en demeure pas moins essentielle pour ses qualités nutritionnelles.
Elle symbolise également l’impact du colonialisme espagnol, puisque la plante qui faisait partie de l’alimentation de base de la population fut interdite par les colons pour empêcher qu’elle ne serve lors des cérémonies.