Gardiens en recherche d'une éco ferme vivrière et sociale

Bonjour,

Nous sommes un couple à la recherche d’un lieu à soigner.

Nous recherchons un petit coin de paradis afin d’y développer un havre de paix où l’harmonie entre l’humain, la nature et les animaux serait l’occasion d’aller bien, ou d’aller mieux.

En effet, je souhaite développer une activité de médiation par l’animal à la croisée des savoirs : Savoir-être et savoir-faire.

Des humains ;

Florent et Juliette. Après avoir passé une dizaine d’année nomades puis avoir une première fois posé nos valises en collectif, le vent regonfle nos voiles. 
Profondément amoureux de la Nature, Florent expérimente la matière, Juliette prend soin des animaux et des humains. Prendre soin du vivant pour prendre soin de soi. Construire sa maison à l’image de nos valeurs intérieures. Explorateurs en quête de stabilité, après avoir travaillé à différents postes du secteur médico-social et réhabilité différents équidés et chèvres Juliette souhaiterait faire se rencontrer ses passions pour le vivant : humain, animaux et végétaux.

La création au bout des doigts, Florent est en formation pour retrouver le savoir-faire d’antan des charpentes traditionnelles, de l’arbre à la ferme sans outils thermiques.

Le projet :

Entre ferme vivrière et refuge, ce lieu d’environ 2 ha sera éco-construit (abris en terre paille ou artisanaux pour les animaux) éco-pensé (abris naturels avec restauration de haies ou plantation de constructions vivantes en osier par exemple) et éco-rénové (nous avons déjà l’expérience des enduis à l’argile et Florent est tailleur de pierre, mettre les mains dans la gadoue ou remonter un mur ne nous fait pas peur ! )

Dans un premier temps, nous nous concentrerons à rendre l’accueil des animaux médiateurs possibles en plantant des clôtures et en imaginant des enclos sur mesure respectant autant les impératifs biologiques de mes futurs co-équipiers, que les cycles de la nature.

Au fil du temps et en fonction de la taille du terrain à veiller, nous construirons des espaces de maraichage (traction à l’âne), des vergers tout en veillant à laisser une partie du terrain à la biodiversité sauvage et locale. Les constructions se feront au fil des ateliers organisés sur le lieu toujours dans une réflexion de résilience et de respect de l’environnement.

J’envisage d’adopter et réhabiliter des animaux de refuge en animaux médiateurs afin de leur offrir des conditions de vie exceptionnelles. Pour garantir la sécurité de tous et le rythme de chacun, la moitié des animaux viendra cependant de maisons chaleureuses. Après des premiers mois de vie dans des conditions idéales et une formation pour devenir médiateur, ce seront les premiers à accompagner les futurs visiteurs de notre lieu. Les animaux de refuge viendront compléter mon équipe à leur rythme, lorsqu’ils seront prêts. Si la médiation ne leur convenait pas, je me chargerai de leur trouver une famille d’exception.

Une fois l’accueil de public possible, j’envisage d’ouvrir ce lieu aux personnes en difficultés en leur proposant un accompagnement à visée thérapeutique pluridisciplinaire. En collaboration avec les professionnels du médico-psycho-social qui les accompagnent, nous créerons des ateliers en fonction de leurs objectifs personnels avec comme support le lien de l’humain à la nature.

Actuellement en formation de conseiller en Ethologie appliquée à la communication Homme / Animal, l’objectif sera d’accompagner pendant des ateliers ponctuels et réguliers des personnes en situation de handicap, de rupture sociale ou psychologique ou encore des enfants retirés de leur famille.

Grâce à des ateliers spécialement conçus en équipe, qu’il s’agisse de construction, de mise en situation avec les chèvres, les ânes ou les poneys, ou encore grâce à des petits chantiers autour du maraîchage, cet espace-temps permettra à ces personnes de travailler à leur motricité, leur confiance en elle, leur sentiment d’utilité, et ainsi s’inscrire dans une prise en charge thérapeutique plus globale.

Nous habitons en habitat-léger, ce qui implique quelques impératifs techniques. Nous envisageons pouvoir déplacer notre maison à partir de l’été compte tenu de la nature des sols en hiver et au printemps. L’idéal serait de pouvoir installer notre chalet mobil home à proximité voire sur le lieu de vie des animaux afin de pouvoir réagir vite et bien en cas de nécessité.

Utopiquement, nous aimerions rester entre la Sarthe, l’Orne, et la Normandie mais nous sommes évidemment prêts à déménager plus loin.

Si notre projet vous parle, n’hésitez pas à nous contacter, nous serons très heureux de vous en dire encore plus.