Lieu collectif de danse en ruralité

Lieu queer (courbe), éco-féministe, créatif, dansant et chantant Le Lieu est acquis comptant avec mes économies (450m² de surface bâti, 4970m² de terrain officiel (en réalité eil y a un usage de plus de surface et la possibilité d'avoir plus de Terre)). Ce n'est donc pas l'argent qui motive le projet et je n'ai pas envie que l'argent soit un frein au projet, je n'ai pas envie non plus que la danse proposée soit payante (en tout cas dans sa grande majorité) (nous avons trop besoin de cela pour la rendre inaccessible et schizophrénique (devoir faire des métiers qui nous font pas forcément du bien et souvent pas très éthique pour avoir la possibilité de se faire du bien – j'aurai pu avoir une carrière aussi « brillante » que mes études, mais dans laquelle éthiquement je ne me retrouvais pas –). Si nous avons un toit et de quoi manger, de quoi boire, finalement ce qui me semble ensuite le plus important c'est la qualité de lien, le partage. L'agriculture syntropique que je commence à expérimenter est inspirant dans ce sens, plus on densifie et plus on perturbe (avec intelligence) et plus il y a d'abondance. C'est une façon de cheminer vers un autre paradigme. Différentes formes peuvent s'imaginer, comme par exemple prêt d'usage, création d'un commun... Le projet s'adresse aux personnes qui ont une pratique (où aimerait aller dans ce sens) de danse en lien avec les sensations, la somatique (danse contact improvisation, body-mind centering, feldenkrais, ideokinesis...) et qui serait intéressées de vivre sur un lieu où ça prendrait une grande place et qui offre aussi la possibilité d'avoir une vie rurale. J'aime l'idée d'atelier auto-gérée, j'ai déjà animé ce genre d'atelier et c'est très riche car chacun amène ses compétences et ses savoirs, et on en ressort grandit. Le Lieu offrait des possibilités exceptionnelles par rapport à la danse, grâce aux surfaces du bâtiment (3 étages de 136m² chacun plus un appentis en rez-de-rivière de 40m²) et était surtout peu pollué au niveau électromagnétique (d'où l'interdiction sur le Lieu d'utiliser des technologies sans fil, si vous voulez en savoir plus, vous pouvez voir les vidéos de « robin des toits » à ce sujet). J'ai sauté sur l'occasion pour acquérir le Lieu. J'imagine que l'ensemble du bâtiment soit dévoué aux communs, aux activités artistiques et créatives. L'idéal ensuite est que chacun.e est son habitat « léger », « mobile » pour dormir et avoir un espace intime à soi. Si nous avons de grandes surfaces communes, notre besoin de surface individuelle intérieure est réduite, puisque nous avons aussi des perspectives extérieures et des extérieurs. Avoir également des petits espaces qui permettent d'accueillir toute l'année d'autres personnes pour les propositions que l'on aimerait faire. Lieu bordé d'une rivière, celle qui prend sa source sur la montagne du conseil de planète de « la Belle Verte » qui offre des lieux magiques aux ambiances différentes. Mes compétences sont la danse, l'architecture, la création textile sur-mesure, la recherche et l'enseignement, le massage et techniques somatiques, l'art-vidéo et écriture de documentaire, la photographie... j'ai du matériel dans ces domaines qui peuvent être mis en commun pour démultiplier nos créativités. J'aimerai apprendre la cuisine créative. J'aime l'idée de cantine auto-gérée. Le climat est montagneux humide (compromis pour avoir de l'eau et des espaces moins pollué (chimiquement, lumière, pollution électro-magnétique)) ce qui amène à penser les espaces comme des biosphères afin que le micro-climat qui nous est nécessaire pour vivre et pour nos activités, ainsi que les ressources que nous produisons (selles et urine), servent également à faire pousser des plantes nourricières et médicinales toute l'année. Les projets les plus créatifs que je connais dans ce sens et qui sont inspirants sont les projets d'habitats d'architectes japonais où les frontières s'effacent. Mes expériences de danse en extérieur me montrent la richesse d'inviter les vivants pour danser. Avoir un espace de danse intérieur qui le permette et qui soit aussi des espaces de jeux et d'expérimentation démultiplie ce qui peut se vivre dans la danse, une fois que l'on a retrouvé une aisance corporelle. Les projets « Larret en mouvement », ou bien le lieu de résidence du film « en corps » sont inspirants, en y ajoutant notre patte et en faisant en sorte que la danse ne soit pas réservé à une certaine classe sociale. La façon de fonctionner du rainbow gathering est également inspirant. Situé à côté de paysages variés, cela permet aussi d'aller expérimenter la danse et le mouvement dans ces différents environnements (montagnes (chaîne des Puys, Monts Dore), rivières, forêts, lacs, étangs...). Petit hameau avec 3 autres personnes avec beaucoup d'entraide et de mise en commun d'outils notamment, et de plus en plus de partage d'expériences.